Le Président la Métropole ne manque pas d’air. En troisième place sur la liste du sortant Mayer-Rossignol pour les élections régionales de décembre prochain, le voilà qui démarre sa campagne de la manière la plus abjecte possible en s’en prenant aux élus Rouennais du Centre et de la Droite accusés de haute trahison au motif qu’ils ne soutiendraient pas leur Ville et leur Métropole dans la ridicule guerre de clochers que les socialistes entendent initier.
Jeunes élus du conseil municipal de Rouen, nous souhaitons vivement dénoncer cette imposture.
Tout d’abord parce que le trio Nicolas Mayer-Rossignol – Fréderic Sanchez – Yvon Robert est bien une des causes de l’affaiblissement de notre Ville et de notre agglomération. Quelques exemples :
– M. Mayer-Rossignol, Président de la Région et conseiller municipal de la Ville de Rouen, est comptable du délabrement des liaisons ferroviaires vers Paris mais également vers Le Havre et Caen.
– M. Fréderic Sanchez, Président de l’Agglomération, privilégie les projets inutiles et somptuaires, comme le Palais de la Métropole qu’il s’entête à poursuivre malgré les recours juridiques, dénature les quais avec son Panorama XXL au billet d’entrée vertigineux, appuie la dévitalisation de la foire Saint-Romain en l’éloignant du cœur historique de notre agglomération…
– M. Mayer-Rossignol et M. Fréderic Sanchez se sont encore récemment illustrés en n’apportant aucun soutien financier au conservatoire à rayonnement régional de Rouen, pourtant fréquenté par des jeunes bien au-delà de Rouen, laissant la ville donc le contribuable Rouennais assumer tout le financement et l’établissement privé de perspectives de développement. Rien d’étonnant quand on sait le sort qu’avait fait la majorité socialiste au projet de Médiathèque, coupable de ne pas avoir pas été imaginée par elle, faisant ainsi de Rouen la seule métropole privée d’un tel équipement.
– M. Yvon Robert abandonne ses promesses de campagne censées redynamiser notre Ville et restaurer son attractivité (la rénovation de la voirie, la propreté, la maison de l’étudiant), gère au plus mal les difficultés que rencontre nos concitoyens du quartier de la Gare, assomme l’activité et les porteurs de projet sur les hauts de Rouen…
Au lieu de ça, ce ne sont qu’échanges de postes, prébendes et petits arrangements entre amis, pour essayer de verrouiller le plus longtemps possible une démocratie locale bien mal en point.
Surtout, nous trouvons une grande médiocrité dans le fait de jouer une ville normande contre les autres, et de laisser entendre que l’alternance régionale mettrait en péril l’emploi public à Rouen pour masquer l’échec local et national des socialistes à lutter contre le chômage.
Certes, après n’avoir emporté aucun des cinq départements normands en mars 2015, avoir été rejetés par les populations de Caen et du Havre en mars 2014, les socialistes éprouvent peut-être le besoin de faire croire aux Rouennais que la Normandie se construit contre notre Ville. Mais personne n’est dupe car tout le monde sait que l’intérêt de Rouen est de réussir la Grande Normandie dont elle est la Métropole, et que l’intérêt de la Normandie est de faire grandir Rouen, sans oublier et sans en imposer aux autres grandes villes de la Région également essentielles à son aménagement et à son dynamisme.
Alors on retiendra que M. Sanchez croit par ces manœuvres masquer l’échec de sa politique pour Rouen. Demain, Rouen comptera dans la Normandie, malgré M. Sanchez et ses amis. Et grâce à la Normandie réunifiée, conquérante, Rouen comptera dans le pays et en Europe. Nous appelons les Normands à soutenir Hervé Morin qui promeut un aménagement équilibré de notre territoire et qui fait de l’emploi en Normandie – et donc à Rouen – sa priorité.
Anne-Sophie DESCHAMPS
Robert PICARD
Conseillers municipaux de la ville de Rouen