Nous vivons une période de fortes tensions au sein de la nation française.
Il y a la partie émergée de cette tension, caractérisée par les violences commises en marge des manifestations. Bien sûr, les auteurs de ces violences sont une minorité. Leur motivation mérite cependant d’être examinée. Pour partie, ils sont de classiques délinquants attirés par le plaisir d’en découdre et les menus butins qu’ils peuvent en retirer. Mais d’autres sont mus par un discours finalement très politique, extrémiste, et cherchent surtout à instaurer un climat délétère qui serait propice à leur projet. Nous avons eu l’exemple de ces comportements au conseil municipal de Rouen, où un « représentant » de nuit debout est venu appeler à la chute de la République. Nous en avons également une illustration au travers des attaques acharnées et inacceptables menées contre les permanences Les Républicains et Parti socialiste, notamment à Rouen.
Ce comportement n’est pas suffisamment condamné par les leaders écologistes et communistes, qui ont vis-à-vis des auteurs de ces faits un comportement ambigu et racoleur, cherchant surtout à récupérer le mouvement dans un contexte
d’opposition frontale à la politique du gouvernement.
Cette situation tendue est d’autant plus inquiétante qu’elle s’inscrit dans la suite de mouvements et discours très violents eux aussi à l’endroit des réfugiés qui transitent par notre pays. Les instigateurs ne sont pas les mêmes mais leur projet est identique: casser la République en provoquant les tensions.
Mais au delà de ces scandaleuses démonstrations de force, beaucoup de Français sont mécontents et reprochent les mensonges de la campagne de 2012, dont le Président Hollande est personnellement comptable. Le Président Hollande n’a pas fait suffisamment pour libérer notre économie, et a détruit le bénéfice des quelques mesures de bon sens qu’il osait mettre en œuvre en tentant de satisfaire ses irrationnels « alliés ». Ce faisant, il a appliqué un programme contraire à celui qui l’avait fait élire, en n’obtenant pas les résultats qu’il avait promis, et en aggravant la situation. Il ne lui reste plus qu’à en appeler aux insaisissables « valeurs de gauche » et « peuple de gauche » pour tenter de légitimer son action.
Nous devons redoubler d’efforts pour expliquer ce que nous ferons en 2017, et pourquoi certaines mesures pas nécessairement des plus populaires doivent être mise en œuvre. Sinon, nous aurons l’extrême-droite et nous toucherons le fond.
Car à flatter les passions de court terme, on oublie de construire l’avenir, et on laisse s’opposer dramatiquement les Français ce qui les empêche de prendre en main leur futur.
Alors que la situation extérieure et la crise dont nous ne sortons pas contrairement à nos voisins européens devraient nous rassembler !