Les activités commerciales de la Grand’Mare sont face à des difficultés connues de longue date. Maintenir un tissu commercial de proximité reste toujours un défi, dans le contexte de crise économique et de concurrence des grands centres commerciaux, que la Métropole semble avoir renoncé à réguler, ainsi qu’en témoigne l’indécence sur le sujet du commerce de son schéma de cohérence territoriale (SCOT).
Mais plus spécifiquement, les problèmes de sécurité peuvent également dissuader la clientèle.
Aujourd’hui, les commerçants, au bord de la rupture, tirent une nouvelle fois le signal d’alarme.
Jusqu’ici, ils ont été peu entendus. La majorité PS-EELV-FDG n’a pas beaucoup agi, et elle a même l’année dernière laissé couler l’activité de restauration Otrechoze en refusant d’intervenir pour baisser un loyer sans rapport avec la rentabilité possible de l’exploitation.
Sans attendre, il est indispensable de mettre en place un plan d’urgence : réduction des charges des commerçants (en particulier les loyers), sécurisation des lieux (ilotage municipal, caméras de surveillance actives et efficaces) et campagne de promotion. On ne peut pas se contenter de refaire les immeubles, il faut accompagner cet effort urbain d’un effort de sécurisation et d’animation.
Défendre le commerce de proximité, c’est défendre les lieux indispensables à la vie en communauté, c’est lutter contre l’isolement des habitants des quartiers concernés et le sentiment d’insécurité.